La Plasticité Cérébrale

Un sujet dans l’air du temps. Les propriétés de notre cerveau sont proprement stupéfiantes!

Cet article évoque le cas d’un homme atteint d’une maladie chronique qui le prive d’une part inconcevable de son cerveau: Voir l’article ici.

La compensation des cavités cérébrales n’est pas nouvelle. Entre traumatismes et maladies, l’apparition de ces cavités est bien connue. Ce qui est inhabituel, c’est une situation telle que la lente évolution d’une pathologie a permis, dans le même temps, une adaptation des fonctions cérébrales à un niveau insoupçonné.

L’observation de pathologies brutales, telles que la méningite cérébrospinale, montre que l’apparition de ces cavités n’altèrent pas la capacité à traiter l’information, mais se traduit par des changements dans la personnalité et une altération des capacités mentales. Ce qui suggère que le processus de traitement de l’information X+y=Z reste intact et que seule l’utilisation des banques de données « champs conceptuels » est affectée, tant que les fonctions de survie ne sont pas altérées.

En d’autres termes, l’activité neuronale potentielle demeure, seule son utilisation diffère ; précisons « tant que les fonctions de survie ne sont pas altérées », car le sujet qui nous occupe ici est de savoir comment nous traitons l’information. Notre étude porte sur le fonctionnement nominal du cerveau et les enseignements que nous pouvons exploiter en cybernétique. Elle ne concerne pas les symptômes liés à la destruction de celui-ci, quelles qu’en soient les causes.

On peut alors rejoindre sans s’égarer la thèse de la plasticité radicale que développe Axel Cleeremans dans cette publication : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3110382/

Etonnante similitude des points de vue qui vient confirmer la différentiation entre l’outil de traitement dont nous disposons (X+y=Z) et l’utilisation que nous en avons (Champs conceptuels).