Fake News or True Lies …

Fake News or True Lies …

Cette volonté omniprésente des gens de pouvoir de vouloir contrôler, maîtriser, voire censurer l’information; les conduits à investir des sommes phénoménales dans l’élaboration de programmes de surveillance.

Mais les entreprises qui vendent de la surveillance de réseau le savent bien, rien ne remplace aujourd’hui l’intervention humaine dans ce domaine. Il y a, bien sûr, les chartes, les conditions générales d’utilisation qui posent un cadre. Il y a également les « modérateurs », puis les programmes de repérage et de surveillance. Pour couronner le tout, on trouve également les services officiels et non officiels en charge des questions légales. Malgré ces couches successives d’identification, de traçage, de recours, de fermetures, de poursuites, de censure et de répression, rien n’y fait :

Internet reste l’outil numéro un de l’illégal, du borderline, et de l’électron libre.

C’est aussi, bien sûr, un outil privilégié pour les bruits qui courent, les rumeurs, l’intoxication, la désinformation et la manipulation. Tant de vertus que nos politiques s’appliquent à cultiver avec délectation. Autant dire que les vrais mensonges restent un marche juteux qu’aucun algorithme n’est en mesure de stopper. Surtout s’il y a de l’argent à prendre…

Il n’est évidemment pas dans les intentions des gouvernants de « moraliser » l’internet, pour la simple raison qu’ils sont les premiers bénéficiaires de cette absence d’éthique. Citons, au hasard – pas vraiment, mais bon – le sieur Zuckerberg

https://www.cnn.com/2018/07/18/opinions/mark-zuckerberg-facebook-holocaust-denial-lipstadt-opinion/index.html

https://mosaicmagazine.com/picks/2018/07/what-mark-zuckerberg-gets-dangerously-wrong-about-holocaust-denial/

qui ne fermera pas les comptes révisionnistes, non pas, comme il voudrait le faire croire, par respect démocratique, mais bel et bien pour cause de rentabilité : Tout dollar est bon à prendre d’où qu’il vienne, même de Russie.

En réalité, on peut se demander si cette volonté de protéger les révisionnistes n’est tout simplement pas un moyen vicieux de les identifier et de les ficher.

Et ici apparaît la vraie cause de cette pagaille ordinaire des médias affirmant tout et son contraire : l’intention.

Comme le disait le général de Gaulle : Un État n’a pas d’amis, il n’a que des intérêts.