Chose promise, chose due. Cet article est destiné à expliquer, de façon simple, le processus de traitement inhérent à notre fonctionnement cérébral, x+y=z. Soit :
X = déconstruction de l’information en éléments premiers, chaque élément appartenant à un champ conceptuel défini (chapitre 5, page 61 – Champ de réception)
Y= comparaison de chaque élément premier avec la base de données des champs conceptuels existante (chapitre 10, page 119 – La fonction As If)
Z= reconstruction de l’information en image mentale (chapitre 8, page 97 – Champ de l’émission)
Ce processus « d’arrière plan », pour reprendre sa qualification de l’article précédent, est utilisé en boucle quels que soient les signaux traités.
L’expression x+y=z correspond à la réception d’une information. En sens inverse, z=y+x l’expression correspond à l’émission d’une information.
Mais dans notre perception et notre vie quotidienne, X est Z, ce qui est, ma foi, bien pratique !
A ce processus de traitement de l’information est associé l’état de la banque de données, le stockage des champs conceptuels. En voici les différents états :
1 – Le champ conceptuel de « x » n’existe pas. « Y » crée le champ manquant à partir des apports endogènes (par exemple la posture – « être couché » représente parfaitement l’horizontalité) et « Z » devient la représentation. C’est l’état qui préside à la structuration de l’être, à l’apprentissage et à l’éducation.
2 – le champ conceptuel existe. La comparaison « Y » est égalitaire, « Z » est une représentation conforme.
3 – mais le cas le plus fréquent est celui ou l’information est pour partie composée d’éléments connus, pour partie d’éléments inconnus : les champs conceptuels ne permettent pas une identification de « X » nominale, des lacunes ne sont pas « couvertes ». La plupart du temps, est-ce par fainéantise ou par facilité, les lacunes sont comblées par des éléments équivalents ou proches. Cette action de recherche avancée de « Y » est la fameuse fonction As If, qui nous permet de composer avec les réalités qui nous dérangent. Mais dans ce cas, l’image mentale produite en « Z » est incomplète, voire déformée, parfois même totalement erronée.
Cette capacité de « Y » a nous simplifier l’existence repose sur une règle simple : la prise de position résulte d’une compétition darwinienne : le plus fort l’emporte.
Forcément ! Entre une position qui se satisfait de l’acquis, et une autre qui réclame de se remettre en question… Vanitas vanitatum et omnia vanitas !